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Plateformes : de quoi parle-t-on ?

 

LE NUMÉRIQUE ET LE TRAVAIL : CONTINUITÉ OU RUPTURE ?

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Selon Alain Rallet, économiste, professeur émérite à l'Université Paris-Sud, la plateforme se définit comme « un outil d’intermédiation facilitant les interactions entre des acteurs économiques très différents ayant besoin de se coordonner ». On peut donc concevoir la plateforme comme une infrastructure ou un service voire l’articulation des deux.

 

On peut distinguer les différents types de plateformes selon leur mode d’intervention :

• aucune intervention (couche basse),

• intervention sur le prix, la qualité du produit, le mode de paiement ou la communication (couche moyenne),

• intervention sur l’organisation du travail : division, temps, etc. (couche haute), dernier modèle se rapprochant du mode d’intégration verticale où sont les « micro-travailleurs » dispersés dans le monde entier.

 

La plateforme de micro-travail la plus connue en France est actuellement Foulefactory pour laquelle Paola Tubaro, chargée de recherche au CNRS, mène une étude (projet DiPLab). Martine Humblet, du Bureau International du Travail souligne que quelques dizaines de milliers de personnes sont actives sur des plateformes de micro-travail en France, un nombre pas très éloigné de celui des travailleurs actifs sur les plateformes de livraison de repas ou de chauffeurs.

 

Témoins de la diversité des pratiques des plateformes : Delivery Hero, l’une des plus importantes startups européennes rencontrée à Berlin, spécialisée dans la livraison de repas ; la présentation de Yannick Vinay, auditeur de la 36ème session nationale, constructeur de Marketplace RH, cofondateur de Nocode, plateforme d’ingénierie logicielle ; la plateforme de la réserve civique présentée par le Conseiller du Haut-commissaire à l‘engagement civique.

 

 

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