Le Center for an Urban Future est un groupe de réflexion américain sur les politiques publiques basé à Manhattan.  Le Centre se décrit comme « un catalyseur pour des politiques intelligentes et durables qui réduisent les inégalités, augmentent la mobilité économique et développent l'économie à New York » en mettant l'accent sur l’importance « du débat politique autour des opportunités économiques à New York ».

Le Center for an Urban Future (rattaché au magazine City Limits) a été fondé en 1996. Il est indépendant du magazine depuis novembre 2009. Les reportages du Center for an Urban Future ont fait l'objet d'une large couverture médiatique, notamment dans le New York Times, le Wall Street Journal, le Time Magazine, le Crain's New York Business, le New York Daily News et WNYC .

Le Center for an Urban Future est parfois considéré comme une alternative moins idéologique et plus progressiste que le  Manhattan Institute.  Ses recherches et recommandations ont été adoptées des dizaines de fois par les administrations Bloomberg et de Blasio, ainsi que par d'autres décideurs politiques locaux et étatiques.

Le Center for an Urban Future, étudie donc depuis plus de 20 ans l’évolution de l’urbanisme et son impact sur les emplois à New-York. Il se positionne comme un expert au service notamment du monde politique en proposant des études et des rapports.

Quels constats à New-York ?

On observe une automatisation qui crée un cycle de destruction de métiers et de création de nouveaux métiers. Les robots ne détruisent qu’une petite partie des emplois. Le centre estime qu’à New-York 1,2 millions de postes pourraient être concernés de façon progressive. Il ne s’agit que d’une partie des tâches de ces postes qui est menacée de disparition et il faut donc selon lui garder comme mesure la proportion de tâches automatisées.

En parallèle, d’autres apparaitront. C’est l’exemple notamment des banques. Une suppression de certaines tâches est intervenue mais en parallèle on a vu une ouverture d’autres bureaux. Ainsi, de 1980 à 2010, il y a eu au final une augmentation de +50% de création de postes, en transfert de postes supprimés en nouveaux métiers.

Comment accompagner le monde du travail dans ces conditions ?

Pour le centre, cela passe avant tout par la formation. Il faut renforcer les compétences numériques, notamment pour ceux qui n’ont pas les moyens de suivre des études supérieures. Mais la maîtrise des nouvelles technologies demande une adaptabilité quasi permanente.